Contexte et faits marquants
Le cas emblématique du casse du Louvre a été évoqué le dimanche 19 octobre, lorsque des cambrioleurs audacieux ont dérobé neuf joyaux en sept minutes et que la couronne de l’impératrice Eugénie a été retrouvée endommagée peu après.
Quatre jours avant cet incident parisien, une affaire distincte s’est déroulée en Californie: dans l’entrepôt de l’Oakland Museum of California (OMCA), deux malfaiteurs ont pris plus de 1000 objets de collection, notamment des bijoux et des artefacts historiques, selon le quotidien San Francisco Chronicle.
Évaluation et défis de revente
La valeur globale des objets n’a pas été révélée publiquement: ni l’institution ni les autorités n’ont communiqué de chiffre précis. L’ensemble des objets, variés et faciles à transporter, pose toutefois des défis pour leur revente, explique Lori Fogarty, directrice de l’OMCA.
Indices et hypothèses
Les images de surveillance montrent les auteurs paraissant désorientés, comme s’ils n’étaient pas conscients de cambrioler un musée. Selon l’ancien agent du FBI spécialisé dans les crimes artistiques, Robert Wittman, ils pourraient s’attendre à trouver d’autres types d’objets tels que des cigarettes, de l’électronique ou des liquides.
Mesures et suivis
Des photos des suspects et des objets ont été diffusées auprès des brocanteurs et prêteurs sur gage. Certains articles, comme un panier amérindien ou un daguerréotype, sont difficiles à écouler sans attirer l’attention. La valeur des pièces demeure principalement historique, issues de dons de résidents, de sociétés ou de tribus de la région, formant ce qui est parfois décrit comme le « grenier d’Oakland ».
Conclusion et réaction
La directrice Lori Fogarty résume l’affaire comme un vol qui touche à la culture locale, évoquant une atteinte au patrimoine de la région.