Contexte et décision administrative
La manifestation pro-Palestine s’est tenue samedi à Sion malgré le refus de la Ville d’accorder une autorisation, au motif de risques pour la sécurité publique. Cette décision a fait l’objet d’un recours, mais le Conseil d’Etat valaisan l’a confirmé.
Déroulement et chiffres clés
Aux environs de 14h, environ 300 personnes se sont rassemblées près de la gare de Sion, parmi elles « plusieurs dizaines » de casseurs selon la police cantonale valaisanne. Les forces de l’ordre se sont déployées dans ce secteur et ont empêché la formation d’un cortège en direction du centre-ville.
Évolutions de l’après-midi
Vers 16h45, les manifestants ont tenté de forcer le passage mais n’y sont pas parvenus. Ils se sont dispersés vers 17h45, sans qu’aucun agent n’ait dû recourir à des moyens de contrainte.
Selon le communiqué, aucun blessé n’est à déplorer, mais une manifestante a mordu une policière. La police valaisanne souligne que le dispositif a permis d’éviter tout débordement et qu’aucun dégât matériel n’a été constaté. Des interdictions de périmètre et des dénonciations pénales ont été prononcées.
Constats opérationnels et saisies
Au total, 34 personnes ont été contrôlées et la police a saisi divers objets tels que chaînes, gants renforcés, bâtons, couteaux, sprays au poivre, masques à gaz et cagoules. Pour cette opération, la police cantonale valaisanne a reçu l’appui de la police régionale des Villes du Centre et a mobilisé les pompiers de Sion ainsi que l’organisation cantonale des secours.