Contexte historique et déroulement des faits

En 1934, à Bienne, une femme victime de violences conjugales utilise un premier recours : elle empoisonne son mari pour mettre fin aux coups et épouse ensuite son amant. Or cet homme se révèle plus violent encore: il maltraite non seulement son épouse mais aussi le fils de celle-ci, âgé de dix ans.

Le récit bascule après le déménagement familial: la famille s’établit dans une ferme au Canada, où les violences s’aggravent. Le beau-père frappe le garçon avec une telle intensité qu’il décède en septembre 1935.

Signaux actuels et éclairage médical

Près d’un siècle après les faits, l’affaire résonne avec les chiffres de 2024 en Suisse: 2084 cas de maltraitance infantile ont été recensés, dont quatre décès.

Dans l’émission Crimes suisses, la pédiatre Francesca Hoegger rappelle que les violences psychiques, tout comme les violences physiques, peuvent nuire au développement de l’enfant. L’exposition à la violence domestique, au dénigrement ou à des humiliations répétées peut avoir des effets durables sur l’enfant.

Responsable du CAN‑Team, l’unité hospitalière de protection de l’enfance du CHUV souligne l’importance d’écouter sérieusement les enfants lorsqu’ils décrivent des situations de maltraitance et appelle à prévenir les autorités si l’on perçoit un danger potentiel.

Épisode et crédits

Le récit est disponible dans l’épisode « L’Ogre de Bienne » de la série Crimes suisses, d’une durée de 54 minutes, présenté par Antoine Droux.

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