Contexte et participation
Les premiers résultats des votations du 28 septembre ont été dévoilés. Le taux de participation s’élevait à près de 39%. Les résultats du premier tour de l’élection partielle du Conseil d’État seront disponibles à partir de 12h45.
Immunité policière: refus majoritaire
La population genevoise a rejeté l’initiative de l’UDC «OUI, je protège la police qui me protège!» à 67% de non. Le texte visait à accorder une immunité de fonction aux agents lors d’actes accomplis en service, sauf autorisation du Parlement. Selon le président du Centre Genève, le sujet n’avait pas de sens et reflétait une perception générale : le maintien d’un cadre juridique clair est privilégié; le public, y compris certains policiers, n’étaient pas convaincus par ce texte.
Réactions et contexte
Cette position illustre une prudence vis-à-vis de l’idée d’immunité fonctionnelle pour les forces de l’ordre.
Un recours accru aux coopératives d’habitation
La population genevoise a accepté l’initiative «Pour + de logements en coopérative» à 60% de oui. Portée par le Groupement des coopératives d’habitations genevoises, elle était soutenue par la gauche, le Centre et le MCG. Le PLR, l’UDC et des acteurs du secteur immobilier s’y sont opposés. L’objectif fixé est d’atteindre 10% du parc immobilier cantonal en coopératives d’ici 2030, contre environ 5% à ce jour.
Initiative piétonne et contre-projet
Les Genevois ont refusé l’initiative piétonne «Pour un canton qui marche» par 57% de non. Lancée par les Verts et soutenue par la gauche, elle préconisait des aménagements piétons continus et sécurisés, des axes forts dédiés à la marche et une dotation annuelle de 40 millions de francs pour cet objectif. Le contre-projet proposé par le Parlement a été accepté à 57%.
Lois corsets: rejetées par le peuple
Le peuple a rejeté les «lois corsets» adoptées par la droite du Grand Conseil et combattues par des référendums de la gauche. Ces deux textes visaient à maîtriser les dépenses de l’État de Genève en cas de budget déficitaire. La première loi, rejetée par 54% des votants, limitait l’augmentation des dépenses de fonctionnement à la croissance démographique. La seconde, rejetée par 53%, prévoyait d’interdire toute création de postes permanents dans les mêmes circonstances, sauf pour le personnel enseignant.