Explosion accidentelle dans le Cachemire : un bilan de neuf morts et 31 blessés
Neuf personnes ont été tuées et 31 blessées vendredi soir dans un poste de police situé dans la région indienne du Cachemire, lors de la détonation accidentelle d’explosifs saisis lors d’une perquisition, selon un responsable policier.
Contexte et déroulé des faits
La perquisition avait été menée lundi à New Delhi, quelques heures avant qu’un incident décrit par le gouvernement comme terroriste ne frappe la capitale, faisant 12 morts à Delhi.
Des échantillons des explosifs saisis lors de ce raid ont ensuite été envoyés pour analyse dans un poste de police de Nowgam, au Cachemire. « Malheureusement, pendant cette analyse, une explosion accidentelle s’est produite », a déclaré le directeur régional de la police. « Toute autre spéculation sur la cause de cet accident est inutile », a-t-il ajouté.
La déflagration a gravement endommagé le bâtiment.
Réclamations et clarifications officielles
Selon certains médias indiens, un groupe se présentant comme le Front anti-fasciste du peuple (PAFF), proche du mouvement jihadiste JeM, aurait revendiqué cette explosion. La police a rapidement contesté cette revendication, en qualifiant la déclaration de « fausse, sans fondement et malveillante ».
Contexte sécuritaire et relations avec le Pakistan
Aucun lien officiel n’a été établi entre les arrestations et la perquisition menées lundi et l’attaque mortelle près du Fort Rouge à New Delhi, décrit comme l’une des causes de l’inquiétude sécuritaire actuelle. Le Premier ministre Narendra Modi a qualifié l’attaque de « complot ». Cet incident est considéré comme la faille de sécurité la plus grave depuis l’attentat de 2001 contre le Parlement indien et les violences de 2019 contre un convoi militaire, qui ont donné lieu à des représailles indiennes contre le Pakistan, plus tard dégénérées en échanges militaires majeurs, les plus importants depuis 1999.