Contexte et décision du gouvernement
Le ministre de la Défense, Israël Katz, a déclaré avoir suivi la recommandation de l’armée et décidé de lever, pour la première fois depuis le 7 octobre, le régime spécial sur le front sud, selon un communiqué de son bureau.
Cette décision reflète une nouvelle réalité sécuritaire dans le sud du pays, expliquée par l’action résolue et puissante des combattants israéliens dans la lutte contre le Hamas depuis deux ans, a-t-il ajouté. Un cessez-le-feu est en vigueur depuis le 10 octobre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, après deux années de conflit.
Évolution militaire et situation sur le terrain
L’armée israélienne poursuit une offensive d’envergure à Gaza en représailles à l’attaque du 7 octobre dans le sud d’Israël. Elle continue de contrôler environ la moitié du territoire palestinien assiégé et dévasté.
Le dispositif d’urgence dans les agglomérations situées jusqu’à 80 kilomètres de Gaza conférait aux autorités des pouvoirs spéciaux pour maintenir l’ordre public et assurer la sécurité des civils.
Changements opérationnels et vie quotidienne
Ces pouvoirs comprenaient notamment des restrictions de circulation, la fermeture d’établissements scolaires ou encore l’évacuation de produits dangereux. La décision de ne pas prolonger cet état spécial reflète un changement dans l’évaluation de la situation sécuritaire et confie désormais la gestion de la vie quotidienne aux autorités civiles.
Les habitants israéliens évacués après l’attaque du 7 octobre ont déjà été autorisés à revenir chez eux. Les dernières restrictions d’accès aux abords de la frontière de Gaza ont été levées en juillet 2025.
Ce dispositif avait aussi été imposé sur l’ensemble du territoire israélien en juin 2025 lors de l’attaque israélienne en Iran qui avait entraîné des représailles iraniennes, avant qu’un accord de cessez-le-feu ne soit conclu douze jours plus tard.