IN FLIGHT - OCTOBER 24: U.S. President Donald Trump speaks to members of the media aboard Air Force One on October 24, 2025, in flight. Trump is traveling to Malaysia for the Association of Southeast Asian Nations summit (ASEAN), Japan, and to South Korea for the Asia-Pacific Economic Cooperation forum (APEC). Andrew Harnik/Getty Images/AFP (Photo by Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)

Escale stratégique au Qatar et discussions sur Gaza

Donald Trump a effectué une halte samedi au Qatar, à bord d’Air Force One, alors qu’il se rendait vers la Malaisie pour une vaste tournée asiatique axée sur la géopolitique et l’économie. L’objet principal: échanger sur le cessez-le-feu fragile dans la bande de Gaza et revisiter le plan qu’il a présenté pour mettre fin à deux années de conflit.

Rôle du Qatar et récapitulatif des échanges

À bord de l’appareil présidentiel, l’émir Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani et le Premier ministre Cheikh Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani accompagnent le président, saluant le rôle du Qatar dans l’instauration d’une trêve entre Israël et le mouvement Hamas, fondée sur le plan américain.

“Ce que nous avons fait est incroyable, la paix au Moyen-Orient, et ils en sont un grand facteur”, a déclaré Trump en présence des responsables qatariens.

Portes ouvertes sur le reste de la tournée

Après le Qatar, le président s’apprête à poursuivre sa route vers l’Asie, avec une rencontre prévue en Chine avec Xi Jinping et des échanges à distance sur les questions régionales. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio, actuellement en Israël pour soutenir le cessez-le-feu, se joindra à ces discussions, puis à la tournée asiatique, selon une source.

Réactions et contexte international

Parallèlement, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a critiqué les Nations unies et d’autres institutions multilatérales, déclarant qu’elles avaient cessé de fonctionner et ne protégeaient pas les victimes de Gaza lors d’une visite en Malaisie en prélude au sommet de l’Asean. Il a notamment demandé: “Qui peut accepter le génocide qui se poursuit depuis si longtemps dans la bande de Gaza ?” et a ajouté que le Conseil de sécurité et l’ONU ne fonctionnaient plus.

Il a aussi souligné que, selon lui, “pour un dirigeant, marcher la tête haute est plus important qu’un prix Nobel”, en référence à Donald Trump.

Évolutions sur le terrain et diplomatie régionale

Des pourparlers, menés au Caire entre Hamas et Fatah, ont débouché sur une entente: la bande de Gaza serait gérée provisoirement par un comité indépendant de technocrates, et les groupes palestiniens visent à revitaliser l’Organisation de libération de la Palestine. Le Hamas, qui ne fait pas partie de l’OLP, demeure un sujet central des discussions.

Situation sécuritaire et aides humanitaires

Au Liban, une frappe israélienne dans le sud a fait au moins un mort, selon des médias officiels et l’armée israélienne, qui affirme avoir éliminé Abbas Karky, un responsable logistique du Hezbollah. L’attaque intervient après d’autres raids qui ont causé plusieurs morts et ciblé des structures liées au mouvement pro-iranien.

Sur le plan humanitaire, l’OMS estime à 7 milliards de dollars le coût minimum pour reconstruire le système de santé de Gaza, alors que les hôpitaux restent largement hors service et que les stocks de médicaments et le personnel manquent.

Le secrétaire d’État Rubio a exprimé son optimisme sur le maintien du cessez-le-feu, tout en précisant que la mise en œuvre du désarmement du Hamas et la reconstruction de Gaza demeurent des défis majeurs. Il a évoqué la possibilité d’une Force internationale de stabilisation, sous réserve du consentement d’Israël et de son droit de veto sur la composition.

Aides, otages et positions officielles

La Croix-Rouge a été déployée vers Gaza pour récupérer des dépouilles d’otages dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu; treize corps promis par le Hamas ont été restitués à Israël sur les 28 prévus.

La CIJ a affirmé qu’Israël doit faciliter l’acheminement de l’aide et répondre aux besoins fondamentaux de la population de Gaza. Israël a rejeté ces conclusions, son porte-parole évoquant une nouvelle tentative politique visant à imposer des mesures sous couvert du droit international.

Le vice-président américain JD Vance a promis une coopération avec Israël et s’est dit optimiste sur le maintien du cessez-le-feu; il a aussi assuré qu’il n’y aurait pas de troupes américaines sur le terrain à Gaza.

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