Un nouveau leader pour une coalition en quête de cohésion
L’ancien président de l’UDC Vaud, Kevin Grangier, a été désigné pour présider l’Alliance vaudoise, regroupant depuis 2022 l’UDC, le PLR et Le Centre. Ce spécialiste de la communication politique aura pour mission principale de renforcer l’unité au sein de cette coalition de centre-droit, ces derniers mois marquée par des divergences internes liées notamment à des affaires concernant la conseillère d’État Valérie Dittli, au débat sur le bouclier fiscal et à l’initiative revendiquant une réduction de 12% des impôts.
Une stratégie commune maintenue jusqu’aux échéances électorales
Réunis lundi soir, les présidents cantonaux et les conseillers d’État des trois partis ont réaffirmé à l’unanimité leur volonté de poursuivre la collaboration actuelle. L’objectif : arriver unis aux élections communales de 2026 puis aux cantonales de 2027. Ils ont également ouvert la porte à un possible élargissement de l’alliance à d’autres formations.
Passation de relais et continuité
Kevin Grangier succède à Marc-Olivier Buffat, élu PLR, qui avait assuré la présidence depuis la création de l’Alliance vaudoise et a exprimé son souhait de ne pas briguer un nouveau mandat pour les prochaines échéances électorales. Grangier, qui s’est porté volontaire, bénéficie de la confiance des représentants des trois partis.
“Bâtir des majorités” : la ligne stratégique défendue
Au micro de l’émission Forum, Kevin Grangier a rappelé avoir cofondé l’Alliance avec Marc-Olivier Buffat et Valérie Dittli lorsque tous trois présidaient leur formation respective. Selon lui, la démarche vise à conjuguer identité propre et points communs afin de rassembler un électorat plus large. La coalition avait déjà permis à la droite de regagner la majorité au Grand Conseil lors des cantonales de 2022 et contribué à l’élection de Valérie Dittli au Conseil d’État.
Estimant que dans les scrutins majoritaires, les victoires reviennent souvent aux alliances les plus larges, Grangier a souligné l’importance de « bâtir des alliances » et de fédérer des majorités pour espérer atteindre les objectifs en termes de sièges. Cette approche pourrait, selon lui, de nouveau jouer en faveur de la droite lors des scrutins à venir.